Voici venu le temps des grandes vacances. Celui qui nous replonge dans le temps béni de l'enfance. Celui où nous savourions deux longs mois de vacances d'été. Que faisiez-vous de ces belles journées, lorsque vous aviez dix ans ?
Chaque année, les vacances d'été me replongent dans mes souvenirs d'enfance. Dans cette époque lointaine qui me semble si douce et insouciante. A l'époque point d'internet, de smartphone ni de réseaux sociaux pour meubler les minutes de farniente, d'ennui ou encore de paresse.
La balançoire au fond du jardin, les lapins de ma grand-mère à nourrir, les dessins animés l'après-midi sur Antenne 2 et Intervilles le soir en noir et blanc ont bercé mes vacances.
Les heures chaudes semblaient parfois bien longues. Je me réfugiais à l'ombre du verger ou dans la fraîcheur du sous-sol pour dévorer tous les livres qui me passaient entre les doigts.
Parmi eux, Crin Blanc. L'histoire de ce beau cheval blanc Camargue, libre et fougueux et de son jeune ami Folco a marqué ma mémoire. L'image de cette terre sauvage et désertique ne m'a plus quittée. Jusqu'à ce que je la retrouve et puisse m'installer à ses portes l'année passée.
Ainsi ma mémoire, mes rêves m'ont guidée en terre Gardoise. Mon coeur a vibré si fort lorsque j'ai posé mes valises ici, que j'ai su que ma petite fille de dix ans avait retrouvé sa maison, le peuple magique et sauvage de ses tendres souvenirs. Il ne me restait plus qu'à partir à l'aventure dans ses vastes étendues peuplées de taureaux noirs, de chevaux blancs et de flamands roses. Sur le route des Saintes-Marie de la Mer, je me reconnectai à la joie et l'émerveillement, l'insouciance de mon regard d'enfant. Le temps d'un été et de vacances qui ont désormais un goût de liberté et d'éternité.
Suivez-moi, je vous emmène en Camargue, sur les traces des Chevaux sauvages et des traditions des Manades, le temps d'une balade au pas de Crin Blanc ( Centre équestre du même nom aux Saintes-Marie de la Mer que je vous recommande vivement.)
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